C’est vraiment le moment de payer ses dettes
D’après les premières études menées auprès de 3 000 chefs d’entreprise en France (à titre d’exemple) au début du mois d’avril par la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), l’activité a été fortement altérée par la crise du coronavirus. Les causes sont nombreuses à l’image des difficultés d’approvisionnement, du fort absentéisme des salariés (maladie ou garde d’enfant) et, bien évidemment, de la baisse de la consommation avec parfois même des annulations de commandes. Pour près de deux PME sur trois, on constate une baisse du chiffre d’affaire équivalente à au moins 50 % du mois précédent ! Plus inquiétant encore, l’enquête révèle également que plus d’un tiers des PME interrogées ne disposent pas d’une trésorerie pouvant couvrir plus d’un mois d’exploitation.
Avec de tels constats, il n’est finalement pas étonnant que plus de la moitié des chefs d’entreprise (55 % pour être précis) envisagent à court terme la faillite. Les annonces gouvernementales n’auront pas eu pour effet des les rassurer, même si 80 % des dirigeants ont le sentiment de pouvoir compter sur leur banquier, au contraire des assureurs qui récoltent 76 % de défiance parmi les sondés. Pour avoir une vision complète de la situation actuelle, il faut enfin savoir que les sociétés ayant eu recours au chômage partiel ont dû assurer, sur leurs fonds propres, le règlement des salaires en avril sans avoir encore obtenu en retour les remboursements promis par l’État…
Éviter un effet domino
Un autre indicateur de l’étude de la CPME nous semble révélateur des impacts engendrés par le coronavirus en cette période de confinement. 39 % des sociétés ont indiqué subir des retards de paiement. Alors que les finances sont mises à mal, assombrissant ainsi l’avenir de ces entreprises, il semble important de veiller au respect des délais de paiement des créances. Payer ses dettes mais aussi se faire payer en temps et en heure reste assurément le seul moyen pour atténuer l’impact de cette crise.
Imaginez et mesurez en effet l’importance du risque économique et social pouvant se produire au sortir de cette crise. Une première entreprise est liquidée suite à un défaut de trésorerie. Des commandes avait été passées auprès de fournisseurs sans être réglées totalement. Ces derniers pourront alors être également en difficultés financières et faire courir un risque similaire à ses propres fournisseurs. Les conséquences sociales des licenciements accompagnant les disparitions d’entreprises seraient alors terribles pour les finances publiques. Nous serons tous dans l’obligation de les assumer collectivement dans les années à venir.
Les solutions des agences de recouvrement de créances
L’activité de recouvrement n’échappe naturellement pas au bon respect des règles sanitaires imposées par le Gouvernement afin de limiter la propagation du virus. Il convient donc d’adapter les habitudes et les méthodes de travail à la situation. Certains professionnels ont fait le difficile choix de stopper purement et simplement leurs activités. D’autres ont préféré opter pour les avantages du numérique et de la dématérialisation. Ainsi, cette technologie permet un traitement plus rapide de chaque dossier et une automatisation des relances des débiteurs. Vous identifierez ainsi plus rapidement les impacts et risques potentiels sur la trésorerie. En sécurisant davantage les encaissements et les paiements de votre entreprise, vous gagnerez en visibilité sur l’avenir. Avouez qu’en ces temps plutôt troublés, c’est une bonne nouvelle n’est-ce pas ?
Abandonner nos clients et prospects n’est pas dans nos habitudes et cette crise n’y changera rien ! Par conséquent, nous vous assurons de notre entière disponibilité à vos côtés en tant qu’agence de recouvrement et de la continuité de nos services pour les créances dites litigieuses, ainsi que la gestion de la relance clients des créances régulière. N’hésitez pas à nous contacter par email à l’adresse contact@dzacs.com ou par téléphone au (+213) 555 522 200.